« Il faut que je fasse du chiffre », c’est la devise classique que nous entendons de la part de beaucoup de nouveaux managers pour pouvoir montrer leur compétence. Sauf qu’ensuite on se rend compte qu’au-delà des chiffres performants, le nouveau manager s’est retrouvé à faire le travail à la place de tous ses collaborateurs pour obtenir les félicitations du conseil d’administration.

 

  1. Ils veulent se légitimer par leurs chiffres

La plupart des nouveaux managers veulent gagner leurs légitimités à travers les chiffres à produire, or cela ne suffit pas. Un objectif s’atteint en équipe. Or, étant présent dans l’entreprise depuis plus longtemps, ils n’ont plus la même motivation que vous et ils vont vous regarder vous débattre, attendant que vous vous essouffliez et que vous revenez à eux. Le reste de l’équipe se transforme donc en saboteuse. Quand finalement vous avez vos chiffres, vous vous rendez compte que personne ne vous suit et que malgré les chiffres qui devaient normalement soudés l’équipe, les gens sont mécontents et ne suivent pas le rythme et en plus vous critiquent.

 

  1. Ils ne rentrent pas dans l’esprit du poste

La plupart des nouveaux managers se comportent en ouvriers, quand ils prennent la direction. Ils ne voient pas une équipe, ils voient un champ, une parcelle qu’ils vont cultiver comme les autres. J’ai l’habitude de dire que chaque poste est constitué de deux parties : l’esprit du poste et le poste en lui-même. Je vous donne un simple exemple, prenez des jeunes gens qui deviennent parents, mais qui avant la venue de l’enfant, étaient habitués aux virées nocturnes. S’ils ne rentrent pas dans l’esprit de leurs nouveaux rôles de parents, ils vont continuer à agir comme avant et perpétuer ce mode de vie. Alors que cela implique plus de responsabilités. C’est simple dans leur esprit, ils n’ont pas encore compris qu’ils ont changé de statut et ne comprennent même pas encore ce qui leur arrive. C’est exactement le même scénario avec les nouveaux managers, ils ne comprennent pas encore le nouveau rôle qui leur est assigné, ils pensent qu’ils sont toujours des ouvriers et pour mériter leurs places et leurs paies à la fin de la journée, ils doivent cultiver une parcelle. Vous devez comprendre donc votre nouveau rôle et faire comprendre à votre esprit ce que vous êtes désormais, sinon vous allez continuer par vous comporter en chef de division, chargé de clientèle… que vous étiez avant.

 

La question à présent est comment y remédier ?

  1. Prendre possession de sa fiche de poste

John Maxwell conseille aux leaders d’aimer plus leurs collaborateurs que leurs propres situations. Il est fondamental de créer une relation avec vos collaborateurs et de construire avec eux une relation de confiance. Si vous ne bâtissez pas un système, vous allez devenir ce que nous appelons à H&C « UN MANAGER ESCLAVE » qui s’occupe des tâches des autres parce que s’il baisse les bras, les résultats vont chuter. Ainsi au lieu que votre nouveau poste vous épanouisse, il vous aliène plutôt. Richard Branson dit de prendre soin de nos collaborateurs, de sorte qu’ils prennent soin des clients et qu’à leur tour les clients prennent soin des actionnaires. Vous avez remarqué que dans l’ordre il y a les collaborateurs, ensuite les clients et enfin les actionnaires.

 

  1. Faire de la structuration en construisant un système en même temps que vous faites du chiffre

Bâtir un système sous-entend que vous utilisez les bonnes pratiques qui marchent et qui produisent du résultat. Par contre, assurez-vous que vous formez des gens pour le faire et vous aider sinon vous serez la seule personne à connaitre les choses et vous serez votre esclave. Votre challenge en tant que nouveau manager, c’est non seulement de faire du résultat mais au-delà de tout de bâtir un système de sorte que vous ne restez pas là, mais que vous puissiez progresser dans votre carrière. Si vous êtes la seule personne qui sait faire les choses, on va devoir vous garder longtemps parce qu’à part vous personne d’autre ne peut faire le travail. C’est vrai qu’il y a certains qui éprouvent ce malin plaisir à avoir le sentiment d’être irremplaçable. C’est un gros piège, vous risquez d’être frustré de n’avoir pas progressé dans votre carrière. Je connais des managers à qui on refuse des promotions parce qu’on n’a pas de remplaçant pour eux. Je ne pense pas que vous avez envie de vous éterniser à votre nouveau poste. A votre réussite !

GANDONOU S. Marcellin
Auteur / Coach / conférencier / CEO H&C GROUP
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