Je suis une cliente régulière de Kenya Airways mais mon dernier voyage entre Paris et Brazzaville me donna un goût amer que je me demande si j’aurais encore le courage de reprendre cette compagnie.
J’ai fait ma réservation en ligne mais pour des raisons que je ne maitrise pas, je n’ai pas pu acheter le billet directement sur internet. J’ai donc demandé qu’on me l’achète auprès de l’agence Kenya Airways de Brazza.
Arrivée à Nairobi à 19h30, ma correspondance pour Brazzaville n’était prévue qu’à 7H le lendemain soit 11H de transit. C’est donc en toute confiance que je me suis présentée au comptoir de transit pour un bon d’hébergement comme Kenya Airways a l’habitude de le faire.
Ce comptoir de transit est l’un des plus mauvais qu’il m’ait été donné de voir. Face à une horde de passagers, deux agents débordés, impatients, excédés voire même désagréables. On aurait dit qu’ils maudissaient le ciel d’avoir autant de clients.
Arrivât enfin mon tour. Grande fût ma surprise d’apprendre que Kenya Airways n’hébergeait plus les passagers. « Ah bon ? Mais pourquoi ? Depuis quand ? Pourquoi ne m’a-t-on pas informé lors de l’achat du billet ? Pourquoi il n’y a-t-il pas d’information sur le site ? » Inquiète, je demande à l’hôtesse ce que je dois faire. Et là, le plus simplement du monde, elle me répond : « Regardez tous ces passagers sur les chaises et dans le hall, ils attendent tous leur correspondance. » J’en suis restée bouche bée.
L’idée de passer 11H allongée par terre ne me réjouissant guère, j’entrepris les formalités pour aller me chercher un hôtel en ville. Après une file de plus d’une heure pour avoir un visa de transit de 20$, j’ai pu trouver un hôtel minable pour les quelques heures qui me restaient, à 120$, sans oublier le taxi aller et retour à 40$.
Ce jour là, je peux vous dire que « la Fierté de l’Afrique » m’est restée au travers de la gorge. La prochaine fois, je passerai par Addis Abeba ou… Bruxelles.
“Face à une horde de passagers, deux agents débordés, impatients, excédés voire même désagréables.“
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